Ça doit être mon côté viet. Je dis un truc et je fais le contraire. J’avais prévu (et écrit dans un précédent post), que je voulais voyager sans croiser de touriste au Laos, et bien j’ai fait le contraire. Mais c’était bien.
J’ai retrouvé à Tha Khaek une voyageuse déjà croisée en mongolie, au vietnam et au cambodge, et nous sommes parti-es vers la capitale : Vientiane. Là bas, on a croisé des voyageu-ses/rs très sympa, et on est resté scotché-es ensemble jusqu’à mon départ du Laos.
Nous sommes arrivés à Vientiane précisement pour le début des festivités/hostilités : le nouvel an laosien.
Des 3 nouveaux-ans que j’ai vécu cette année, c’est sans aucune hésitation le plus sympa que j’ai eu. 5 jours de fête et de bataille d’eau dans tout le pays.
En digne combatant de la WAF (Wasser Armee Friedrichshain), j’ai acheté mon petit pistolet à eau (à vrai dire, j’ai eu l’occasion d’en acheter 1 par jour car je me les suis fait chourré par des gamins), et j’ai gayement arrosé pendant pendant 4 jours les femmes, les enfants, les touristes (wir verhandeln nicht mit Touristen !), les conducteurs de tuk-tuk, et j’ai même eu un policier l’air de rien. Envoyer des grands sceaux d’eau au visage des inconnu-es, c’est vraiment plaisant.
La semaine qui a précédé le nouvel an, c’était déjà la fête un peu partout dans les villages, avec les moines arrêtant les bus pour échanger des petits pins en forme de fleur/cloche contre un peu d’argent. Avec des sound-system un peu partout et des gens qui dansent dans les rues. C’est rigolo de voir passer un pickup rempli de moines avec un énorme sound-system qui joue de la pop laosienne.
Les batailles d’eau ont commencé doucement le 12 avril, 2 jours avant le nouvel an. Le 13, nous sommes allés nous promener hors de Vientiane à vélo. Tous les 100m en moyenne, un arrêt obligatoire à grand coup de sceau d’eau, et une bière à boire cul sec pour pouvoir repartir. Heureusement, il n’y avait que 10km…
Devant chaque maison, chaque magasin, des grandes bassines d’eau, des grillades, des caisses de beerlao, et des haut-parleurs à fond les balons.
Le 4 eme jour, c’était un peu fatigant, de savoir que sortir signifie obligatoirement finir trempé dans les 30secondes qui suivent, mais comme tout le monde à le sourir et qu’il fait chaud, et bien c’était très relaxant.
Bilan : 5 jours de fête pour la fin de la saison sêche. Et bien je ne suis même pas frustré de ne pas avoir vu “les trucs à voir”, parceque si il y avait bien une chose à vivre au Laos, c’était ça !
L’étape qui a suivit était un peu plus mitigé : Vang Vieng : Des paysages superbes, où le tourisme est en train de tout niquer, en transformant cette petite ville en parc d’attraction pour jeunes fêtard-es en manque d’alcool et de drogue.