Des photos du Laos / Bilder aus Laos

Pour commencer, une petite visite de Vientiane


Et puis il y a eu le nouvel an laosien, et les grandes batailles d’eau/farine.

Et puis il y a eu Vang Vieng, avec ses hordes de touristes bourré-es, mais aussi c’est trop beaux paysages

Ce coup ci, j’ai mis pas mal de portraits, c’était les gentil-les voyageu-se/rs avec qui je me suis promené.

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Une promenade en mob vers le lac Khoun Kong Leng

J’avais jamais vu un bleu comme ça. Surprenant et joli. Ça ferait 70m de profondeur…


PS : vous aimez ma nouvelle (non-)coupe de cheveux ? Pas moi 🙂

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Huế – Lao Bảo – Dansavanh – Savannakhet

Bon, un petit post pratique, parce que les guides ne regorgent pas d’informations à ce propos.
Je ne voulais pas payer 20$ pour aller de Huế à Savannakhet, et me retrouver encore dans un bus rempli de touristes. J’en avais trouvé à 300.000 đong mais ça reste cher, et puis c’était une question de principe au vietnam, fuire tout ce qui est fait pour les touristes.
Bref, j’ai fait ma route :
Il y a des cars/mini-bus (à Huế on appelle ça xe ca) directs de Huế vers Lao Bảo. Ils partent toutes les 2 heures de 6h à 17h de la gare routière Bến xe phía bắc. Cette gare routière est à 7km au nord de la rivière. J’y suis allé à pied une fois pour demander les renseignement (c’est long…), et j’y suis retourné avec mes bagages en taxi honda. Après une rude négociation en vietnamien, j’ai obtenu mon trajet pour 30.000 dongs + un paquet de cigarettes quasi plein que quelqu’un avait oublié dans mon sac.
Le ticket de bus m’a coûté 55.000 dongs, et le bus m’a déposé à 500m du poste frontière (et c’est de la déscente, ça se fait bien à pied). Beaucoup de femmes voulaient me faire échanger mes dongs pour des kips. à un taux extrêmement bas accessoirement.
Et c’était rigolo, tout le monde me disais “german ? Do you have german dongs ?”
Il doit n’y avoir que des allemand-es qui traversent la frontière à pied ici…
Le passage de frontière est *très détendu*. Il y a peut être 500m pour arriver au poste frontière Laosien, qui est encore plus détendu. Là, il y a les visas à l’arrivée. Le gars m’a montré des listes de prix en kips. 300.000 kips pour le visa pour les français. Pas de bol, j’avais pas échangé assez, alors en payant en dollars, ça a fait du 35$.

Arrivé à Dansavanh, j’ai marché. Environ 1km pour trouver le village frontière. Beaucoup de viets, et 2 ou 3 guest-houses, à la fin du village au niveau de la gare routière. J’ai payé 40.000 kips (un peu moins de 4€) pour une chambre double avec ventilo et salle de bain.
Après une petite nuit de réflexion, j’ai abandonné l’idée de faire une étape dans un village au pif au milieu du chemin, à cause du risque de ne pas trouvé de distributeur banquaire, et j’irai jusqu’au terminus : Savannakhet
LE bus pour Savannakhet part à 7h du matin. 40.000 kips et 7h pour aller jusqu’à là bas. Le bus est majoritairement rempli de marchandises, et les gens s’entassent dans le reste de l’espace. On s’arrêtera une 30 aine de fois pour prendre des marchandises, et parfois des gens. C’est pas l’expérience la plus confortable que j’ai eu, mais c’était très sympathique. J’ai réussi à tomber sur un viet comme voisin au début, et ensuite, deux mamies laosiennes ont dévorré mon paquet de gâteaux vietnamiens. C’était rigolo.

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Le vietnam, c'est comme le communisme : un bilan globalement positif.

je sens que certain-es vont pas aimer mon titre… raaaaaa. et sinon, j’avais écrit cet article juste après être arrivé au Laos, à Dansavanh.
Ça y est, j’ai quitté le vietnam. Pas pour le Japon, c’était une blague (je répette pour ce-lles/ux qui suivraient pas). Je suis parti vers le Laos.
Je suis arrivé au vietnam le 23 décembre à pied, et je l’ai quitté le 1er avril à pied. Si on enlève la petite semaine que j’ai fait au cambodge, et bien j’ai respecté presque à la lettre mon projet de rester 3 mois ici.
Je suis content d’être resté 3 mois, car si j’étais resté 1 mois, je serais reparti avec une mauvaise impression. En 3 mois, j’ai appris à me sentir chez moi, à parler quelques mots de vietnamien, à comprendre un certain nombre de choses sur la culture vietnamienne que je connaissais finalement mieux que je ne le pensais, et finalement, à apprendre un peu sur moi et sur ma famille. Je vais essayer de résumer ça.

Mes premières impressions

Pour faire simple, le premier mois a été assez rude. Je n’avais qu’une seule envie : me barrer pour un autre pays.
Le vietnam est envahi de touristes occidentaux. Je le sais, j’en fait parti. Après avoir traversé la Russie, la Mongolie et la Chine où le tourisme est loin d’être massif, et où les touristes rencontré-es sont globalement sympas, et bien on se rend compte de manière assez brutale, que c’est différent ici.
En arrivant à Hanoi, je suis allé naïvement dans un Hotel se disant “backpacker”. L’idée, c’est un endroit pas cher avec des grands dortoirs, et des endroits où les voyageu-ses/rs se rencontrent et échangent leurs expériences. Même si j’en ai pas fréquenté un si grand nombre, et bien c’était toujours des bonnes expériences dans les 3 premiers pays. À Hanoi, Backpacker signifie “jeune qui vient pour faire la fête”. Bref, le touriste au vietnam est majoritairement un occidental, téléporté par avion dans une région où il fait chaud et où c’est bon marché, qui se coinfre de tout ce qu’on peut lui vendre (“trucs typiques”, putes, drogue, souvenirs, …) et qui se rentre chez lui content.
Comme il prend des vacances pour quelques semaines, le/la touriste va claquer son budget qu’il/elle utiliserait pour vivre pendant 1 mois chez lui. Et ici, ça fait un paquet de thunes.
Résultat des courses, le/la touriste est vu comme un portefeuille ambulant prêt à acheter n’importe quoi à n’importe quel prix, alors autant changer de taf et essayer de lui faire cracher le maximum, plutôt que de faire un boulot utile.
Mais comme il semble que tout le monde au vietnam soit d’accord de dire que les devises étrangères qui entrent ne doivent pas sortir, car c’est bon pour le développement, et bien ça donne une excuse “nationale” pour rendre gratifiant et “utile” ce type de boulot.
Bref, être pris pour un portefeuille ambulant, c’est la chose la plus désagréable qui soit. Devoir se justifier à chaque coin de rue du fait qu’on ne veut pas acheter le service d’une pute/d’un moto-taxi, de la drogue, des lunettes de soleil, des bouquins, à manger, et bien c’est très fatiguant.

Ensuite, il y a la question du double tarif

C’est certainement le truc le plus détestable, au vue de ce que je viens de dire. Où qu’on aille, on va se faire entuber et payer le double juste à la vue de notre gueule de pas assez asiat’. Et pourtant, je trouve le système bon !
Voilà encore une de mes grandes schizophrénie de voyageur. D’un côté, je fais tout mon possible pour ne pas être vu comme un portefeuille ambulant, et je refuse donc de payer le prix fort, même si il faut parfois négocier très sec. D’un autre côté, je me réjouis souvent que les touristes de la catégorie décrite précédement douillent.
La double tarification, aussi appelée prix à la gueule du client est une mesure purement arbitraire, mais qui peut quand même avoir une efficacité relative. Un touriste occidental, ça se repère très facilement. Donc plutôt que de dire “tiens, c’est plein de touristes, on va gonfler les prix” (comme on fait chez nous), et bien ils/elles se disent plutôt : “tiens, c’est plein de touristes, on va gonfler les prix pour eux/elles”. Finalement, ça évite que les loca-les/ux ne puissent plus se payer à manger dans leur quartier, parceque le lonelyplanet à écrit qu’il y avait une petite rue charmante ici.
En y réfléchissant, je trouve qu’appliquer la multi-tarification “chez nous”, dans certains quartiers en cours de gentrification pourrait être un outil de lutte contre ce processus, qui pourrait le ralentir un poil. “Tiens, tu as garé ta porsche face à la boulangerie ? une baquette ? 5€, merci”. Et on continue à vendre la baquette à pas cher aux pauvres. On peut rêver…
Bon, à la pratique, ça fait toujours, que même si on est capable d’obtenir un prix “local”, c’est à la sueur de son front à chaque fois, et que ça rend tout vraiment plus compliqué.
Maintenant que je baraguine du vietnamien, je crois que j’arrive à obtenir la tarification “vietnamien émigré”, c’est mieux, mais pas top.

Mes secondes impressions

Mes secondes impressions, ça a été quand j’ai réussi à accéder à des lieux non-touristiques. Là c’était beaucoup mieux. Beaucoup de gens sont gentil-les, généreu-ses/x, hônnetes (enfin, dès lors que la première relation qui nous lit à e-lles/ux n’est pas commerciale), et très curieu-ses/x vis à vis des étranger-es.
J’ai vécu ça essentiellement sur l’île de Bình Bà, et lors de mon mois à l’université.
En quittant Saigon pour Huế, je crois que j’ai aussi découvert, que le vietnam n’est pas à l’image de Saigon. Il y a des villes avec beaucoup de touristes, mais où l’ambiance est beaucoup plus détendue. Bref, je pense que si j’avais eu l’occasion de visiter le reste du vietnam, ça aurait été une bonne surprise. Ça sera pour la prochaine fois.
En quittant le vietnam aujourd’hui, le dernier doanier m’a fait la causette pendant plusieurs minutes et m’a dit au revoir en français avec un grand sourire. Voilà donc ma dernière impression du vietnam. Elle est bonne.
Maintenant que suis au Laos, je demande aux gens si ils parlent vietnamien, c’est rigolo. Il va juste falloir réapprendre à faire confiance aux marchand-es qui n’ont pas appris à truander ici…
Bref, je reviendrai, mais je réviserai mon vietnamien avant.

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Photos/Bilder : Sài Gòn -> Huế

Pour me faire pardoner de ma petite blague, voilà quelques jolies photos de mon dernier train vietnamien : Saigon – Hué.

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Poisson d'avril (mais avec 3 yeux) !

(ce message devrait être publié automatiquement le 2 avril autour de 6:00 pour moi (donc vers 0:00 pour vous))
Rohlala, si on peut plus rigoler !
J’ai trouvé personne avec un voilier, par contre, j’ai entendu parlé de gugus qui sont aller se promener vers les révolutions arabes pour apprendre, soutenir et comprendre… tentant !
http://setrouver.wordpress.com/
Si tout va bien, je suis au Laos et je n’ai pas internet…
Update 3 avril 2011 :
Je suis bien au Laos, vous inquiétez pas.
Et je citerai juste la réponse de Benjamin à mon démenti par mail où je disais “sur 15 réponses, une seule personne a compris que c’était un poisson d’avril”:
“si j’étais toi,je le prendrais mal, ça veut dire que tout le monde croit que t’es assez con pour faire un truc pareil  ;-)”

J’espère que j’ai faché personne…

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Changement de plan de dernière minute…

Salut à tou-tes,
je trouve que je raconte un peu beaucoup ma vie sur ce blog, désolé. Mais bon, je vais quand même me permettre de le faire à nouveau (à près tout, c’est MON blog !), pour vous expliquer un peu mes derniers changements de plans…
En discutant hier soir avec des voyageu-se/rs à mon auberge de jeunesse, j’ai fini par me laisser convaincre.
J’ai rencontré un petit groupe de 5 personnes avec un projet qui m’a beaucoup plu.
Pour faire court : nous partons demain en voilier vers le Japon, pour aider les victimes de l’accident nucléaire et tenter de créer une information alternative sur l’accident nucléaire, et sur la prétendue expertise française pour “maîtriser” la catastrophe.
Leur voilier “sebastien”, a besoin de 6 équipier-es, et leur  6ème amie de route est malheuresement hostpitalisé suite à un petit accident aux larges des côtes vietnamiennes. Bref, ils/elles m’ont proposé de la remplacer pour continuer ce projet avec eux/elles.
Depuis le début de ce voyage, il me manquait un fond politique, quelque chose d’intéressant à faire. Alors voilà, ça m’a convaincu.
Ne vous inquiétez pas pour moi, j’ai commencé les comprimés d’iode stable.
Désolé par contre, ça change un peu mes plans pour le retour. Je ne sais pas trop combien de temps ça va durer.
Bises anti-nucléaires
Pierre
PS : pour plus d’infos, consultez : http://sortirdunucleaire.org/

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Tạm biếc Việt-Năm / Je vais au Laos !

Alors juste pour la mise à jour, je suis à Huế, et c’est très joli.
C’est beaucoup moins aggressif que Saigon, même si c’est assez touristique. Finalement assez peu de traffic. Bref, j’aime bien, je reviendrai.
Je me suis décidé de partir d’ici pour aller au Laos. Il y a 2 choix pour passer la frontière :
– aller un peu plus au nord, en passant par Lao Bảo
– revenir beaucoup au sud (j’ai la flème de chercher le nom du poste frontière)
Je vais aller par Lao Bảo, et comme j’en ai marre des gens qui bossent avec les touristes, et bien j’ai décidé de faire ma route tout seul, et de partir avec des bus locaux. Aussi loin que j’ai pu glanner dans les lonely-planet/routard et autres forums de voyageurs, c’est pas trop documenté. Et la réception de l’hotel veut me vendre son billet de bus à 20$ pour aller à un endroit où je veux pas aller, alors j’ai du mettre en pratique mon vietnamien.
Et bien je dois dire que je suis très fier de moi, alors je vous faire partager ma joie.
Je suis allé à pieds à la gare routière du nord de Huế histoire de demander si y’avait des bus. Déjà, j’ai réussi à la trouver en demandant mon chemin en vietnamien. (bon, j’avoue, niveau réponse c’était surtout le bras tendu vers la route qui va tout droit).
Ensuite, je suis arrivé au comptoir, et j’ai demandé si il y avait des bus directs, indirects, combien ça coutaît, jusqu’à quelle heure ils roulaient, et tout ça en vietnamien.
Bon, par contre, mon vietnamien est un vietnamien du sud. Alors j’ai été confronté à mes premières incomprehensions qui ne sont pas dues à moi, mais à des différences de pronociation et de vocabulaire ! (Un autocar, ça se dit pas pareil ici et à Saigon…). Mais la dame était gentille (et impressionnée je crois !) et en plus y’avait aucun client, donc elle avait le temps d’écouter mes bavardages.
Bref, résultat je pars demain en autocar pour 60.000 đóng (3€) jusqu’à la frontière du Laos. Si je suis motivé, je passerai la fontière le soir, pour dormir dans la ville frontière du Laos, si je suis moins motivé (et que j’ai encore un peu d’argent vietnamien), je dormirai du côté vietnamien, et je passerai la frontière le lendemain matin. D’ailleurs, pour le seul plaisir de continuer à parler un peu vietnamien, je crois que je vais faire ça.
Je n’ai encore aucune idée du parcours que je vais prendre au Laos. Je sais juste que je dois arriver au bout de 8 jours à Vientiane pour commencer à faire mon visa chinois.
Je crois que je ne vais rien visiter de spécial. Je vais faire du saut petit pas par petit pas en bus locaux pour arriver jusqu’à la capitale sans croiser de touristes. Et comme je suis un fénéant, c’est moins de travail de lecture, pour chercher des choses qu’il faudrait voir si on a envie d’enrichir son capital symbolique/culturel.
Voilà, il parait aussi qu’il n’y a pas beaucoup d’internet au Laos, alors ne vous étonnez pas si vous n’arrivez pas à me contacter. Et je n’ai pense que ma carte SIM “internationale” ne fonctionera pas.
Envoyez moi des pigeons voyageurs, l’odeur de mes chaussettes devraient pouvoir les guider (spéciale dédicasse Flo!)

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Tschüssi Rosa-Käppi, Hallo Rosa-Pulli !

Naja, ich schreibe auf Deutsch nur für das wichtigste.
Meine liebe Rosa-Käppi #2 ist leider in einem Unfall gestorben. Also, abgesunken… Ich habe lange gesucht, und suche immer noch (weil ich sicher bin, dass #3 irgendwo sich versteck in diesem Land). Aber ertmal, ich habe gefunden, etwas, die ich schon seit etwa 8 Jahren gesucht hatte : eine Rosa Kaputze-Pulli !!!

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Saigon-Berlin : le retour !

Attention, j’écris ce post alors que je suis de mauvais poil.
Bon, je commence doucement à préparer mon retour.
Mon plan, c’était :

  1. faire mon visa chinois à Saigon (c’est pas possible à Hanoi il parrait)
  2. Partir pour le nord du vietnam, et éventuellement visiter le centre au passage (mais zapper le centre ou le nord, pour des raisons de temps, et pour en garder pour la prochaine fois…)
  3. Retourner en Chine en passant par la même frontière qu’à l’aller
  4. Passer dire bonjour en bateau à Taiwan
  5. Retourner en bateau en Chine
  6. Faire mon visa mongole
  7. Reprendre le train vers Ulaanbaatar
  8. Faire mon visa russe
  9. Prendre le train vers Irkutsk
  10. Prendre le train vers l’Ukraine
  11. Rentrer doucement vers Berlin

Je viens d’échouer l’étape #1. Ça laisse songeur.

Le visa chinois pour les nul-les

Je pensais que ça serais facile, comme le premier visa fait en Mongolie. C’est pas tant qu’il était facile, mais en 2 jours, c’était torché. Imprimer soit même des reservations d’hotel faites sur internet qu’on annule sitôt on a le visa, et puis on demande à une agence de voyage de nous faire une reservation d’avion qu’on ne payera jamais. Je n’ai d’ailleurs toujours pas compris pourquoi ils le font…
Ici, les mêmes papiers sont demandés. Mais quelques différences existent :

  • Les français-es ne peuvent pas avoir de visa touristique de 3 mois, ni de visa double entrée. Ça, ça nique mon plan d’aller à Taiwan, ou ça le rend assez complexe. Si j’y vais, ça veut dire faire un autre visa chinois depuis Taiwan. Et je sens que pareil, ils voudront que j’ai un avion.
  • Depuis Saigon, ils veulent pas d’une reservation d’hotel par e-mail qu’on imprime soit-même. Ils/Elles veulent un Fax. J’ai téléphoné à un hotel je leur ai demandé d’envoyer un fax à l’ambassade, ils ont dit oui, et ils ne l’ont pas fait. Batards.
  • Ici, ils veulent pas du magnifique papier qu’une agence de voyage m’a fait, ils veulent un reçu comme quoi j’ai payé le billet d’avion.

Bref, aujourd’hui, je suis retourné pour la 3ème fois au consulat chinois, et ils n’avaient pas reçu le fax. Ils n’étaient toujours pas content avec mon papier, alors j’ai voulu jouer franc. J’ai dit “je ne vais pas prendre cet avion, je ne prends jamais d’avion, et regardez, je suis entré et sorti de la chine par la terre la dernière fois, c’est marqué sur les tampons de mon visa.”
Rien à foutre. Il me faut un billet d’avion. Alors je suis parti du consulat en disant “vous pouvez me rendre ma photocopie de passeport, je n’irai pas en Chine”.
À l’époque où le tout avion est en train de niquer la planète, et bien on fait chier ce-lles/ux qui le prenent pas. Ça me dépasse, surtout de la part d’un pays qui fait prend au sérieux les questions énergétiques (ce n’est pas du mauvais esprit, je pense vraiment que la Chine fait plus attention aux resources que nos pays).

Le Plan B

Comme il faut toujours savoir rebondir sur un échec, et bien j’ai commencé à refléchir à un plan B. (Bon, j’avoue, l’idée m’est venue après avoir quitté le consulat).
J’avais bien envie d’aller faire un tour au Laos, et je n’avais pas foncièrement une grande motivation pour visiter le reste du vietnam maintenant. Alors je crois que je vais simplement *zapper* le vietnam.
Sauf nouvelle idée, miraculeuse, je vais remonter vers le sud du Laos, et aller dire bonjour à mes nouve-lles/aux ami-es qui vivent là bas. Je tenterai de faire mon visa chinois là bas, et je traverserai la frontière par les montagnes du nord du Laos (et si c’est trop compliqué, je reviendrai au vietnam juste pour traverser la frontière…)
Si je n’arrive toujours pas à avoir mon visa chinois, et bien il faudra que je reflechisse à la route du Sud…
Bon, je suis pas encore arrivé avec ça moi…

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