Moscou

Nous sommes parti-es de St-Petersbourg jeudi soir et sommes arrivés à moscou samedi matin à 6h00, à la gare “d’octobre”. Comme nos sacs sont très lourds et que notre coach surfing ne pouvait nous acceuillir qu’à partir de 18h, nous avons laisser nos sacs à la consigne de la gare. Les consignes de la gare de Moscou fonctionnent bizarement. Ici, pas de casiers sous clef. Un grand espace au sous-sol est reservé aux consignes. On y trouve 6 ou 7 guichets différents, avec des horraires d’ouverture complémentaires. À chaque guichet, quatre crénaux d’ouverture d’une heure. En gros, l’heure de dépot détermine les horaires auxquels il est possible de récupérer ses bagages, ce qui n’est pas des plus pratique. Le guichet ouvert à 6h du matin nous obligeait à récupérer nos bagages à 15h, et le prix se fait au poid. Pour nos 60 kg de bagages, autant dire qu’on a douillé.
On a profité de notre première matiné pour visiter le kremelin et la place rouge.
Le Kremelin
Le Kremelin est une forteresse au milieu de Moscou. Ça n’est pas seulement l’endroit où sont concentrés les institutions politiques de la russie, mais c’est aussi un lieu qui héberge 5 cathédrales.  L’entrée au site est payante : 350 roubles pour le ticket le moins cher, 700 roubles pour le programme complet. Un des gardiens nous a dit qu’il y avait un ticket à 100 roubles pour ne pas entrer dans les cathédrales, mais notre niveau de russe n’a pas permis de le négocier, et celui-ci n’est pas indiqué sur la grille des tarifs.
L’intérieur des cathédrales n’est pas très impressionnante, où du moins, ce qu’on peut en voir est assez limité. J’ai simplement bien aimé dans l’une d’elle des illustrations religieuses dont le style pourrait s’apparenter à la BD moderne.
Le Kremelin étant également un centre politique, il est très surveillé. Ça n’est pas forcément évident pour le touriste moyen de savoir ce qu’il est permis de voir, et ce qui ne l’est pas. Les coups de sifflet des flics sont un moyen assez sûr de ne pas se tromper quand on essayer de s’approcher d’un lieu à accès restreint.
En substance, l’architecture des cathédrales vaut le coup d’oeil. Pour le reste, en faire le tour par l’extérieur permets déjà de bien saisir l’impression que les institutions politiques sont protégées à la mode moyenageuse par cette forteresse.
La flamme perpetuelle
Autant il est difficile de percevoir les traces du communisme à l’intérieur du Kremlin, autant elles l’entourent de manière impressionnante. D’un côté, on trouve une rangée de stelles aux noms des capitales des pays soviétiques. À côté des quelles la flamme éternelle de la révolution brûle. Ce feu est gardée par des soldats formées spécialement à la chorégraphie. De temps à autre, la garde est relevé par 3 nouveaux soldats. La chorégraphie consiste en une marche où les jambes sont à angle droit, et où les mains heurtent les fusils en rythme. La rotation des soldats à leurs postes de garde est aussi digne du balais.
La place rouge

De l’autre côté du Kremelin, on trouve la célèbre place rouge. Pour ce-lles qui connaissent Gilbert Becaud, oubliez ça. La plac;e rouge n’est pas vide. Elle est remplie de touristes. En gros on y trouve la célèbre cathédrale en sucre, le musée national à la crème chantilly, et le mausolé de Lenine. Derrière Lenine, on trouve les tombes de tous les grands noms de la révolution Bolchévique. J’aurais bien voulu cracher sur le tombeau de Staline, mais le gardien était pas très loin…
Pour voir le corps de Lenine, il faut faire une longue queue. Environ 20 minutes, avec 2 barages de police pour gérer les foules. Le premier barage gère les accès à la place rouge pendant les heures d’ouverture du mausolé. Le second donne accès à une consigne où l’on doit déposer les gros sacs, les couteaux, appareils photos et autres appareils d’enregistrement. C’est la police qui gère les premiers contrôle, mais la sécurité à l’intérieur du mausolé semble assuré par des soldats. La plus grande partie de leur travail consiste d’ailleurs à faire un très joli “chut” en mettant le doit devant leur bouche lorsque les visiteurs parlent à l’intérieur. Je me demande bien pourquoi autant de monde vient voir Lénine. Pour ma part, je ne sais pas trop. Un mélange entre des restes de ma sympathie communiste, et de curiosité. En tout état de cause, il n’est pas possible de s’arrêter devant lui. Simplement marcher lentement autour de lui, pour l’apercevoir dans sa boite en verre. En tout cas, c’est malgré tout un peu marquant…
L’exposition soviétique

Le jour suivant, nous sommes allés visiter un autre endroit de l’époque soviétique. À l’instar des expositions universelles, les pays du bloc soviétiques exposèrent leurs prouesses technologiques et architecturales en 1965 au nord-est de Moscou. À chaque pays soviétique son bâtiement. Notre hôte (un poil stalinien, mais gentil) nous a expliqué qu’il était jadis utilisé pour exposer toutes les fabrications soviétiques, et que c’était un endroit très apprécié des populations pour aller s’y promener et regarder. Aujourd’hui, l’ensemble architectural est resté. Par contre, le contenu a été réinvesti par de petites boutiques qui vendent à peu prêt tout et n’importe quoi. À l’extérieur, les stands de brochettes alternent avec les stands de tir à la carabine et autres attractions forraines. J’avoue que j’ai subis à la reconversion commerciale du lieu. J’ai profité des nombreux marchands d’accessoires d’appareil photo pour m’acheter un grand-angle premier prix et une vrai fausse batterie pour mon appareil photo. En négociant sans trop me forcer, j’ai eu 30% de reduc par rapport au prix initial…
Ambiance générale
D’une manière générale, j’ai trouvé Moscou plus facile à vivre que Saint-Petersbourg. C’était peut être le fait d’y être le week-end, mais les gens y parraissaient beaucoup moins stressés. Mais ce faire une impression en 2 jours, c’est un peu dur.

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