2 jours, 4 pays.

Ça y est, j’ai enfin mis à peu prêt en place le blog, et posté les articles que j’avais commencé à écrire jusqu’alors. Mais j’ai fait ça depuis le chemin, parceque je suis parti.
On est donc parti-es de Berlin samedi 11 septembre, dans l’après midi par le train régional jusqu’à Rostock. Avec un Wochenende Ticket à partager à 3, ça revient à 12€/personne, donc pas trop cher. On est arrivé-es vers 19h à la gare de Rostock pour continuer en S-Bahn jusqu’au port. Au terminus, on était 5 dans le S-Bahn. C’est comme ça qu’on a rencontré une Australienne qui a abandonné son travail pour partir faire le tour du monde depuis 6 mois, et un finlandais qui rentrait chez lui après des vacances en allemagne.
Pour le plaisir de vos yeux, voilà une photo de la dream team dans le train

On avait pré-reservé des places sur les ferrys Rostock-Helsinki et Helsinki-Tallin (et Estonie). En arrivant, on s’est rendu compte qu’on avait préreservé une cabine, pour un prix de 120€/personne. Après avoir redemander au check-in, on a pu finalement réduire nos dépenses de bâteau à 95€/personne en dormant dans les salles de réunions du ferry.
Pour la mémoire, la compagnie de ferry est tallink. Une compagnie estonienne.

Le premier ferry Rostock-Helsinki est parti dimanche 12 dans la nuit à 2h du m
atin. Il est arrivé 29h plus tard à Helsinki le lundi à 7h du matin. Donc 2 nuits à dormir par terre dans une salle de réunion partagée à une 10 aine de personnes. Je vous passe le fait qu’il y avait internet en wifi sur le bâteau pendant la traversée, je reviendrai la dessus plus tard en écrivant un article sur l’estonnie… L’expérience qui a été la plus intéressante sur ce bâteau, ça a été la rencontre de Andrej. Un russe qui baraguine quelques mots d’anglais, et avec qui on a pu essayer de communiquer et d’apprendre quelques mots de russe. C’est pas gagné, mais en gesticulant beaucoup, on arrive parfois à des résultats amusants… C’est comme ça qu’on a réussi à comprendre que Andrej pense que le Tofu rend impuissant, et qu’il est bon de manger de la vache morte.
29 heures sur un bâteau, ça a été un entrainement intéressant pour ce qui nous attend sur le transibérien. C’est très intéressant de voir à quel point on peut apprendre à devenir tolérant à des propos assez limites, quand il y a une volonté de se comprendre sur des choses simples, et l’impossibilité de se contredire. D’un autre côté, avoir des conversations avec un russe qui te parle russe alors que tu comprends rien, et bien c’est un peu usant à la longue. Ça aura eu le mérite de nous obliger à nous motiver un peu pour apprendre quelques mots de russe… Qui sait, peut être qu’on ira le voir à Moscou. En attendant, il m’a appris un mot très important : chômeur.
Voilà quelques photos prises sur le bateau :



Bref, après cette expérience maritime de 2 nuits, on est arrivés à Helsinki. Première impression, c’est plutôt sympa. Par contre, on a pas pu visiter le centre parcequ’on était un peu fatigué-es de la soirée arrosée de la veille (pour apprendre le russe!), et qu’on devait reprendre le bâteau suivant pour Tallin 7h après d’un autre port à l’autre bout de la ville. On a quand même pu voir un peu le quartier universitaire, où sans doute un jour Linux est né (mais c’est une autre histoire). J’en avait déjà entendu parlé, et j’ai pu testé par moi même. À Helsinki, il est très très facile d’avoir du wifi ouvert pour accéder à internet depuis n’importe où. Il semblerait que les habitant-es aient pris l’habitude de laisser leur wifi ouvert, pour que les personnes en déplacement puissent en profiter. C’est vraiment agréable et pratique. Je ne sais pas si la législation est différente, mais en tout cas, c’est bien pratique. De la même manière, au Terminal du port, un wifi ouvert est à la disposition des visiteu-ses/rs. Mais je m’égare, je crois que mes lect-rices/eurs ne sont pas autant des geek que moi 🙂
En se promenant à Helsinki, on a remarqué que des personnes en mini-bus portaient des panneaux “saint-petersbourg”, et demandaient aux passant-es avec des valises si ils/elles souhaitaient aller à Saint-Petersbourg. Si on avait regardé une carte avant de reserver nos billets, on aurait d’ailleurs fait Rostock-Helsinki-StPetersbourg, parceque beaucoup de gens font ça comme ça. Des russes se sont d’ailleurs gentillement foutu de notre gueule du fait qu’on reprenait un bateau vers l’estonie pour aller là bas. Bref, si c’était à refaire, le trajet le plus court / moins cher ne passe pas par Tallin.
Mais bon, voilà quelques photos prises à Helsinki pendant ces quelques heures…




La traversée Helsinki-Tallin dure pour sa part seulement 2 heures. Comme pour Rostock-Helsinki, il y a internet en wifi pendant la traversée. Il y a pas à dire, c’est très pratique, par exemple pour organiser du couch-surfing… C’est en arrivant en Estonie que je me suis souvenu de l’explication de cette omniprésence d’internet. Je ferais ça dans un autre billet, mais l’estonie est un pays de geek, et ils/elles se revendiquent comme ça.
Revenons en un peu au tourisme. On s’est promené de 16h à 22h dans Tallin, est il faut dire que c’est assez joli. Le centre médiéval est assez bien conservé, et il y a beaucoup de maisons en bois dans le centre de la ville. C’est assez inhabituel, et je dois avouer que ça m’a bien plus. L’ambiance est un peu un mélange de Skandinavie et de pays de l’est.
Voilà quelques photos pour vous donner une petite idée.


L’estonie va entrer dans les prochains mois dans la zone euro. On commence à voir des cartes à double affichage Euro/Courrones dans les restaurants, mais c’est pas possible de payer en euros. Pour une ville qui a semblé très bourgeoise, les prix était étonament bas. Juste pour le souvenir, on a mangé dans une crèperie des crèpes énormes (j’étais callé avec une seule), pour l’équivalent de 3€50. Je paris que 1an après leur entrée dans la zone euro, le court de la crèpe va doubler…
Bref, on a fini par prendre le bus pour saint-petersburg depuis la gare routière de Tallin. Pour environs 25€/personne, on passe la nuit dans le bus et on se réveillera demain matin à Saint-Petersbourg. Comme le bus est géré par une compagnie estonienne, et bien il y a du wifi dans le Bus, et des prises de courant pour brancher les ordinateurs portables… La dernière épreuve de la soirée, remplir le petit formulaire pour les douanes russes. Recopier des numéro de visa, et des trucs en cyrilique dans un bus qui roule relativement vite et vibre beaucoup. Derrière le papier, il est spécifié que ce papier doit être très lisible et non raturé… Ça a été assez sportif, et on va voir si ça passera à la frontière sans problème. En attendant, je vais taper un petit roupillon…
PS : je metterai les photos dans l’article demain, j’ai la flème là….
Update : je crois que c’est fait.

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4 réponses à 2 jours, 4 pays.

  1. weinsanto dit :

    euh mon p’tit poulet, comment qu on voit tes photos??? moi je veux bien suivre tes aventures internationales mais “photo port” n’a jamais été une photo ^^
    bonne chance et gros bisous. marie.
    PS: je connais 2 3 mots de polonais et y en a un, au moins, qui est le même en russe et qui peut être pratique “santé: à ta santé! (Ectaco-Poland Ltd.)
    zdrowie: twoje zdrowie
    voilà a peut servir avec un russe limité dans l usage des langues étrangères.

  2. marie dit :

    je retire ce que j ai dit, les photos sont en place et sont très bien. tu t es coupé les cheveux! je pensais que ça n arriverait que le jour où les manipulations génétiques auront permis aux poules d avoir des crocs et des défenses!! (d ici un ou deux ans quoi)

  3. benka dit :

    Ben j’ai failli pas vous reconnaitre ! Pierre avec les cheveux court et Simon qui les laisse pousser ça change ! Gaffe à la vodka dans le train, la dernière fois j’y ai laissé mon ordi 🙁
    Vous nous faites une base de son ? ça sera toujours utile pour faire des bruitages.

  4. benka dit :

    ah oui, et j’aime bien le T-shirt de Pierre 🙂

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